Coupe du Monde FIFA 2014 : un an déjà!

12 juin 2015

Coupe du Monde FIFA 2014 : un an déjà!

Du 12 juin au 13 juillet 2014, la 20ème coupe du monde de football nous avait tenus en haleine au pays du foot, le Brésil. Au rendez-vous, tous les grands :
– Le Brésil : 20ème participation, 5 trophées
– L’Italie : 18ème participation, 4 trophées
– L’Allemagne : 18ème participation, 3 trophées
– L’Argentine, 2 trophées ; l’Uruguay, 2 trophées
– Et tous les autres vainqueurs : Angleterre, France et bien sur la redoutable furia roja espagnole, du moins jusqu’à son entrée en scène.
Et sincèrement, on n’a pas boudé notre plaisir !
Du premier but contre son camp de Marcello à ce dernier bijou du jeune Mario GOTZE, le foot a rarement été aussi beau. Plus que jamais, ce sport s’est révélé un jeu hautement collectif.
La balle est allée vite, très vite même, au grand dam des arbitres dont les yeux avaient peine à suivre. Malgré l’aide du spray, ce baume pour tenir les murs à distance et la superbe innovation de la « goal line technology », les erreurs d’arbitrage se sont multipliées à un rythme plus qu’exponentielle. Cartons rouges fictifs, fautes non sifflées, buts injustement refusés, penaltys abstraits, etc. Les joueurs non plus ne leurs auront pas facilité la tâche avec des plongeons de plus en plus professionnels ; les plus remarquables furent celui du brésilien Fred, déjà au match d’ouverture, un peu comme pour annoncer les couleurs ; celui du néerlandais Arjen Robben qui aura cloué le Mexique et bien sur celui du grec Georgios Samaras dont se souviendront longtemps les ivoiriens et l’Afrique toute entière.
Et l’Afrique, mon Afrique à ce rendez-vous se sera fait remarquée, et ça devient désormais une habitude, plus par les problèmes extra-sportifs que par les performances sur le terrain. La palme de la médiocrité revenant aux lions indomptables qui se sont fait dompter avec une facilité unique et le bilan est amère : 32ème sur 32 nations, 9 buts encaissés, un tout petit but marqué, un joueur qui se mue en catcheur au point de vouloir briser la colonne vertébrale à son adversaire, et deux autres qui oublient que sur le terrain, il faut se battre contre l’adversaire et non entre coéquipiers. Les autres, le Ghana, la Cote d’Ivoire et le Nigéria malgré un second tour ont à peine fait moins pire. Le seul sourire pour l’Afrique vient de l’Algérie, mais là encore, Feghouli oublie qu’il est africain avant d’être arabe.
Heureusement qu’il n’y avait pas que des équipes africaines à cette compétition et le bilan de ce mondial, si on oublie la morsure de l’autre vampire de Suarez, est on ne peut plus satisfaisant :
171 buts marqués, une moyenne de 2,7 Buts par match, autant qu’en 1998, le record depuis que la coupe du monde se joue avec 32 nations.
– La Colombie est déclarée équipe fairplay du tournoi, malgré que le genou du rugueux Zuniga ait brisé une vertèbre au prodige brésilien Neymar,
Le soulier d’or Adidas du meilleur buteur est évidemment revenu à l’excellentissime James RODRIGUEZ, auteur de 6 réalisations.
Le gant d’or du meilleur gardien de but est allé au très performant Manuel NEUER ;
Le trophée du meilleur espoir fut remis au français d’origine guinéenne Paul POGBA ;
– Le ballon d’or Adidas du meilleur joueur du tournoi est revenu, avec beaucoup polémique, à la pulga Lionel MESSI ; mais que voulez-vous, tant qu’on cherchera à distinguer un joueur unique dans un sport collectif, on ne sera jamais tous d’accord.
– Heureusement, aucun doute ne peut se faire sur l’Allemagne, beau vainqueur de cette 20ème édition de la coupe du monde. Une 4ème étoile se brode ainsi sur le maillot de la nationale maanschaft et l’Europe avec 11 trophées désormais prend le large sur l’Amérique latine qui coince depuis 2002 à 9 coupes.
Le Brésil, malgré tout, même l’historique et cinglant 7-1, aura tenu son pari. Attendons de voir si la Russie pourra faire autant dans 4 ans.

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